Les réponses à vos questions les plus fréquentes

Quelle est la différence entre l’Ostéopathie « douce » et l’Ostéopathie « dynamique » ?

Durant leurs 5 ou 6 années de formation, tous les Ostéopathes reçoivent un enseignement complet, leur permettant d’acquérir les connaissances nécessaires à la pratique de toutes les techniques ostéopathiques (myotensives, structurelles, fasciales, viscérales, crâniennes…).

C’est après l’obtention du Diplôme en Ostéopathie (DO) que chaque Ostéopathe développera ses techniques préférentielles et sa propre façon de pratiquer. On peut vulgairement différencier deux façons de pratiquer l’ostéopathie (aussi efficaces l’une que l’autre) :

  • L’Ostéopathie « douce » privilégiera les techniques tissulaires et fasciales, sans « cracking » : l’ostéopathe va travailler en douceur sur les restrictions de mobilité des tissus afin de débloquer les articulations et de redonner souplesse et vitalité au corps,
  • L’Ostéopathie « dynamique » sera tout aussi globale et inclura, si le patient le veut bien, des techniques structurelles « HVBA » (haute vélocité, basse amplitude) plus directes et entraînant souvent un craquement des articulations.

Dans tous les cas, votre Ostéopathe aura une approche globale de votre corps et de votre santé et veillera toujours à respecter votre tolérance à la douleur afin que la séance soit la plus efficace et agréable possible.

La « Santé Durable » c’est quoi ?

« La Santé Durable est un état complet de bien-être physique, mental et social atteint et maintenu tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente ». La Santé Durable invite chacun de nous à :

-Préserver son environnement naturel, sa qualité de vie au travail, la santé de l’habitat, lutter contre les pollutions physiques, chimiques et électromagnétiques ;

-Apprendre à se connaître : l’importance de son terrain ;

-Comprendre l’intérêt d’une alimentation saine, biologique et équilibrée ;

-Améliorer, entretenir sa condition et son équilibre physique par l’exercice physique et les techniques d’éducation physique ;

-Connaître et apprendre à utiliser les techniques naturelles de santé les plus fiables ;

-Entretenir l’équilibre psychique par des techniques psychothérapiques de relaxation et de maîtrise du mental ;

-Pratiquer des bilans de santé périodiques auprès de praticiens de la Santé Durable qui associent qualité et synergie des soins.

 

Le cabinet Ossau-Ostéo s’inscrit donc dans une démarche de « Santé Durable », avec une approche globale de la santé et une volonté de coordination entre les diverses professions de la santé et du bien-être. Les praticiens du cabinet visent à rendre leurs patients acteurs de leur santé, mettant à leur disposition les outils nécessaires à son amélioration et à sa préservation. Ainsi, ils veilleront confraternellement à appliquer les points suivants :

 

1 – Qualité d’accueil :

Le praticien accueille avec le même intérêt et la même attention tous les patients. Il garantit à tous la même qualité de service.

2 – Obligation de moyen :

Le praticien est tenu de déployer toutes ses connaissances et aptitudes au service exclusif des intérêts des patients qui lui feront confiance. Il s’efforce de créer une synergie favorable à la Santé Durable et de mettre en application des techniques à même de résoudre la cause profonde du déséquilibre, s’inscrivant ainsi dans une véritable prévention Santé Durable.

3 – Indépendance :

Le praticien dispose d’une totale liberté d’action et ce dans les limites de ses compétences. Il garantit aux patients sa rigueur morale et sa totale indépendance dans le cadre de ses activités professionnelles. Il s’interdit de percevoir quelque redevance que ce soit en provenance de laboratoires où sociétés qui seraient liée aux conseils qu’il est amené à dispenser pour ses patients.

4 – Mission :

Le praticien, professionnel dispensant des services répondant aux principes de la santé durable, exerce son Art avec indépendance et responsabilité à l’égard des patients. Il doit, à chacun de ses patients, un service de haute qualité adapté à ses besoins propres et ceci, dans le respect de la réglementation et de l’éthique de sa discipline. Il exerce son activité en conformité avec la déontologie de sa profession. Il s’engage à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à l’établissement d’un bilan global, analytique et personnalisé ainsi qu’à appliquer les conseils, où techniques les plus appropriés en fonction des particularités de chaque patient.

5 – Approche globale :

Le praticien s’engage dans toutes ses interventions à procéder à l’analyse, au conseil et au contrôle dans le temps de sa prestation, afin d’assurer la sécurité de son patient et de l’efficience de sa prestation dans l’esprit de la Santé Durable. Pour les besoins d’une approche à la fois globale et précise, le praticien peut, pour l’obtention d’un meilleur résultat possible, faire appel à d’autres professions de la filière santé-bien-être s’il l’estime nécessaire.

6 – Qualité d’information :

Le praticien s’engage à fournir, après avoir pris connaissance du dossier personnel du patient et après avoir pratiqué un bilan complet général et spécifique, une information complète sur son bilan et son pronostic préconisé. Cette information doit être claire, loyale et transparente. Il attirera également l’attention du patient sur des aspects que celui-ci pourrait ignorer ou tout simplement sous-estimer tant au niveau préventif que curatif, notamment l’alimentation, les rythmes biologiques et l’environnement (travail, habitat, loisirs…). Il assurera un suivi permanent et attentif du dossier du patient en appliquant les principes fondés sur la prévention (primaire, secondaire, tertiaire), la vigilance et le principe de précaution.

7 – Rôle de Conseil :

Tous les produits ou services conseillés dans l’intérêt du patient doivent répondre aux principes de la Santé Durable et respecter la législation française. Les prix doivent respecter dans la mesure du possible, les principes du commerce équitable où bio-équitable (rapport qualité/prix, équitabilité, respect de l’environnement…).

8 – Transparence :

Le praticien précise avec clarté la nature de ses prestations et celles qu’il s’engage à délivrer aux patients. Il fait en sorte qu’à tous les stades de ses interventions règne la plus totale transparence. Il n’utilise que des techniques ou méthodes éprouvées, non iatrogènes, correspondant tant à son champ de compétence principale que complémentairement aux disciplines pour lesquelles il dispose des compétences requises pour les exercer. Les tarifs pratiqués doivent être déterminés avec tact et mesure, en tenant compte de la réglementation en vigueur. Les tarifs devront être affichés dans la salle d’attente et sur le site internet du cabinet et seront fournis sur simple demande du patient.

9 – Exemplarité :

Le praticien exercera avec responsabilité sa mission en affichant sa volonté d’être un exemple de moralité et de professionnalisme à l’égard des patients, de ses proches, de ses confrères, des autres professions de la filière santé, des autorités de tutelles et des organismes d’assurance santé/maladie.

10 – Confidentialité :

Le praticien respecte le secret professionnel. Il assure et fait assurer par ses collaborateurs une confidentialité totale sur les connaissances et informations qu’il détiendrait de son patient. Il garantit la sécurité de toutes informations et de tous documents qui lui seront confiés. Il se conformera au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

11 – Garanties professionnelles :

Le praticien a souscrit à toutes les obligations d’assurance de responsabilité civile professionnelle en conformité avec la réglementation de sa profession ou activité.

12 – Professionnalisme :

Afin d’assurer la sécurité des patients et l’efficience des soins, le praticien reconnu pour ses compétences s’engage à les maintenir et à les améliorer par tous moyens (formations continues, complémentaires, qualifiantes).

Quelle est la différence entre un ostéopathe et un kinésithérapeute ?

Deux pratiques différentes et complémentaires

L’ostéopathe travaille manuellement, sans appareils, et va traiter le corps dans sa globalité en cherchant à remonter à l’origine de la pathologie. Son intervention peut être curative ou préventive. Le kinésithérapeute lui, travaille manuellement ou avec des appareils (à ultrasons, de proprioception ou de fitness…). Il va utiliser des techniques de rééducation suite à un accident ou à une pathologie et son intervention est locale et ponctuelle.

Le kinésithérapeute est un professionnel de santé ayant une formation de 4 ans et dont les soins sont remboursés par la sécurité sociale si les séances ont été prescrites par un médecin. L’ostéopathe lui, est formé en 5 ou 6 ans et n’est pas considéré comme professionnel de santé même si le diplôme est reconnu par l’état. Les séances ne sont donc pas remboursées par la sécurité sociale mais par de nombreuses mutuelles. Il existe également des kinésithérapeutes formés à l’ostéopathie qui peuvent devenir ostéopathes et abandonner leur titre de kiné ou exercer les deux métiers de façon distinctes. La pratique de l’ostéopathie en échange de prescriptions de séances de kinésithérapie est illégale.

Pour une douleur aigüe de type lumbago ou torticolis, il sera conseillé de consulter un ostéopathe qui aura les outils pour débloquer les vertèbres sans les faire craquer. Si la douleur est violente, il faudra d’abord consulter un médecin qui donnera des décontractants musculaires ou prescrira des examens (radio, scanner, IRM…) avant toute manipulation. Les douleurs chroniques pourront être prises en charge conjointement par un ostéopathe et par un kinésithérapeute : le kinésithérapeute travaillera localement la zone douloureuse et l’ostéopathe travaillera glogalement pour trouver les dysfonctions à l’origine de la douleur. Suite à un traumatisme ou à une opération, il faudra consulter un kinésithérapeute pour qu’il effectue la rééducation appropriée. L’ostéopathe interviendra de façon conplémentaire afin de corriger les adaptations et de faciliter le retour à l’équilibre.

Que signifie Ostéopathe D.O. MROF ?

Ostéopathe Diplômé en Ostéopathie (D.O.) et Membre du Registre des Ostéopathes de France (MROF)

Mme Prigent est ostéopathe D.O. MROF, ce qui signifie qu’elle est titulaire d’un Diplôme d’Ostéopathie et d’un Titre Nationnal d’Ostéopathe obtenu après 6 années d’études à temps plein après le baccalauréat. Elle est donc habilitée à user du titre d’ostéopathe et est inscrite à l’Agence Régionale de Santé (ARS), ce qui lui permet de vous fournir un numéro ADELI nécessaire au remboursement de vos consultations par les mutuelles. Elle est également membre du Registre des Ostéopathes de France, association défendant les intérêts des patients et garantissant une bonne pratique de l’ostéopathie à titre exclusif.

Ses remplaçants et collaborateurs sont ostéopathe D.O. (Diplômée en Ostéopathie) ce qui signifie qu’ils sont habilitée à user du titre d’ostéopathe et sont également inscrite à l’ARS.

Faut-il consulter un médecin avant de prendre rendez-vous ?

L’ostéopathe est habilité à recevoir directement le patient, sans prescription médicale

L’acte ostéopathique n’est pas sous prescription médicale, les patients peuvent donc consulter leur ostéopathe sans passer par leur médecin généraliste. L’ostéopathe reçoit les patients en première intention mais n’entreprendra un traitement ostéopathique que s’il l’estime possible. Dans le cas contraire, il orientera le patient vers le professionnel de santé compétent.

L’ostéopathie ne remplace pas le suivi médical assuré par le médecin.